Il faut ravaler les larmes qu'ils peuvent faire couler. Loin de tout, au milieu de l'océan, juste envie de se laisser allé. D'abord faire la planche, puis lentement rejoindre le fond, les yeux grands ouverts, tout devient flou, les poumons se remplissent peu à peu de cette eau sallé. Le coeur arraché à main nue, la chair rose, le sang transforme cette eau si belle grâce aux reflets du soleil, en un rideau rouge. Je n'aime pas cette situation. On me jette une bouée. Je m'agrippe, on m'a sauvé. Je ne sais pas s'il s'agit d'une délivrance ou d'un faux espoir. Après tout il y en a eu tellement. Ah vous ne m'interdirez plus rien dans quelque temps. Survivrais-je? Maintenant c'est moche, et je n'ai envie que d'une chose. Je n'entend rien, mon dieu que c'est moche le silence. Une image qui bouge, mais pas de voix qui résonne. Cela me rend agressive. Alors je cours.
NE BOUGE PAS, T'ES TROP BELLE QUAND TU FAIS LA MORTE.
C'est un écrit pour soi, on dirait.
Un mélange de sentiments, de ressentis, une pointe de tristesse et une bonne dose de sévérité à la fin. Écris tu là une fiction?
J'aime le style, les phrases sont brèves mais touchent.